BIRSCHKA prend la parole : 8/ Route 66 Aujourd'hui (2/3)
Parcourir la route 66 c’est effectuer un triple voyage :
Un premier dans l’espace
La route 66 permet de traverser tout un continent. On voyage ainsi des grands lacs du nord est au désert du sud ouest tout en passant par des canyons ou des vertes prairies.
Un deuxième dans le temps
La route 66 c’est la seule vraie machine à remonter le temps. On est plongé comme par magie 50 ans en arrière. Lors de sa création la route apporta la vie dans de nombreux petits villages ruraux. Ces villages devinrent rapidement des villes au fur et à mesure de l’augmentation du trafic. Puis un jour une autoroute vient dévier la circulation. Beaucoup de ces villes devenues fantôme sont restées presque en l’état.
Un troisième en soi pour assouvir ou se découvrir une passion
C’est ce qu’on fait des milliers de bénévoles, mais aussi des réalisateurs de film, compositeurs, chanteurs. C’est grâce à tous ces bénévoles passionnés que la Route 66 est devenue une institution, un monument national, un mythe.
Bon toutes les passions ne devraient peut être pas être exploitée jusqu’au bout !!!!
Peu de routes permettent un tel niveau d’enchantement.
On se retrouve au milieu de villes fantômes dont les habitants auraient mystérieusement disparu en laissant tout en l’état
On découvre une multitude de voitures des vraies et des fausses….
On rencontre aussi des personnes des vraies et des fausses qui comme des fantômes attendent le touriste perdu….
On tombe parfois sur des œuvres d’art là encore des vraies et des fausses
De vrais "pipoles"
et des faux "pipoles"
C'est quoi cet avorton :
On est confronté à des témoignages poignants, comme ce pharmacien qui a peint le portrait de son meilleur ami pilote émérite.
La Route 66 c’est aussi parfois de mauvaises rencontres qu’il faut savoir éconduire avec courtoisie mais fermeté.
« Non, sans façon l’ami. Mais puisque je vous dis que me sent en plein forme. Ce n’est quand même pas la peine de se déplacer pour un petit mal de crâne. D’ailleurs je sens que je vais déjà mieux… »